Côté filières longues, les Écoles nationales supérieures d’art sont ouvertes aux bacheliers et proposent des cycles de quatre à cinq ans.
De plus en plus concurrencées par des écoles privées de niveau variable elles forment des diplômés reconnus et recherchés pour leurs compétences.

Aux Beaux-Arts de Paris (ENSBA), on enseigne les arts picturaux, la sculpture et le multimédia.
Aux Arts-Déco de Paris, l’enseignement, très varié, est tourné vers la communication, l’architecture intérieure, la scénographie, le design industriel, le textile, le mobilier, l’animation, la gravure ou encore la photographie et la vidéo (quatre ans d’études).
Enfin, l’École nationale supérieure de création industrielle décerne un diplôme de créateur industriel (cinq ans d’études).

Accessibles à partir d’un bac + 2, les écoles supérieures d’arts appliqués dispensent des formations en deux ans.
À Paris, l’École supérieure des arts appliqués aux industries de l’ameublement et de l’architecture intérieure, dite École Boulle, forme aux métiers de l’habitat et de la création de mobilier.
L’école Olivier-de-Serres prépare au design et à la création industrielle.
L’école Estienne s’attache aux industries graphiques et enseigne les techniques de la communication comme l’imprimerie.
Enfin, l’école Duperré est spécialisée dans le textile, la céramique et l’environnement architectural.

En province, l’École supérieure des arts appliqués et du textiles, de Roubaix et le lycée La-Martinière-Terreaux, de Lyon préparent eux aussi aux arts du textile.

Quand aux métiers de l’audiovisuel deux grandes écoles parisiennes s’intègrent avec un bac + 2. Louis-Lumière vous forme aux métiers du cinéma, du son et de la photographie.
La FEMIS est totalement axée sur le septième art et propose une section scénario. Quant aux apprentis photographes, ils se tourneront vers l’École nationale de photographie, d’Arles, accessible après un DEUG en arts.
Enfin, des filières audiovisuel sont aussi proposées dans les écoles d’art généralistes comme l’ENSAD.